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LES VOIX DU SERPENT A PLUMES
CONTES AZTEQUES IMMERSIFS
Les Voix du Serpent à Plumes
Les Voix du Serpent à Plumes
Photo de Pauline Rosen-Cros
Les Voix du Serpent à Plumes
Photo de Pauline Rosen-Cros
Les Voix du Serpent à Plumes
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Une forme très immersive !
En entrant dans la salle, vous êtes accueillis par Celui-qui-détient-la-parole. Situé au centre de l’espace, ce-dernier vous invite à vous installer tout autour de lui, assis parterre ou allongés, afin de vous embarquer dans un voyage onirique, sensible et sonore. L’ocarina en forme d’oiseau, le tambour océan et le sifflet imitant le cri de l’aigle accompagnent le conteur afin d’embarquer le public sur la voie du son, du souffle et de l’imaginaire.
In xochitl in cuicatl, la fleur et le chant, c’est de cette manière que les anciens mexicains concevaient la poésie, un moment d’élévation et d’enchantement suscité par la stimulation de l’imaginaire par le biais de la mélodie des mots et de la musique.
Quelle différence avec le spectacle Contes Aztèques ?
Par cette proposition immersive nous souhaitons renforcer notre démarche de transmission et de décentralisation, en proposant un événement plus léger et accessible au plus grand nombre. De plus, les textes que nous y abordons sont inédits et sont absents du spectacle, ceci afin de créer un dialogue, une communion entre les deux formes, pour que l’une apporte un nouvel éclairage à l’autre, sans pour autant pénaliser le spectateur (petits et grands) qui n’assisterait qu’à une seule des deux propositions.
D’autre part, les textes proposés dans les Contes Aztèques Immersifs sont mobiles et varient au fur et à mesure des retranscriptions. En effet, Jonathan DELEGLISE, s’attèle depuis 2022 à retranscrire en vers tous les contes connus issus de la culture des anciens mexicains, afin de nourrir la proposition d’un large éventail de textes dont les histoires et les thématiques méritent d’être entendus par le plus grand nombre.
Euh... Pourquoi en vers ?
La retranscription en vers rimés vise à se rapprocher le plus possible du langage poétique nahuatl que les natifs appelaient : In xochitl in cuicatl, littéralement «la fleur, le chant», c’est-à-dire «un instant éphémère de beauté et de vérité symbolisé par la fleur et le chant, [...] «une élévation, un jaillissement» qui comme la fleur «se dresse» et s’éploie vers le ciel, dont l’instant «est frémissement et sensation» et où «le poème est tout à la fois couleurs et mélodie». (La fleur le chant, In xochitl in cuicatl, la poésie au temps des Aztèques, Patrick Saurin, édition Jérôme Millon, mai 2003) ; et puisqu’il n’est d’autre langage en français qui chante mieux que la rime, c’est tout naturellement que le travail de versification a été engagé. Toutefois, même si nous avons cette exigence de la langue et du style, nous n’en négligeons pas pour autant notre volonté première qui vise à désacraliser l’objet théâtral. Le sérieux du langage est contrasté par un jeu généreux, burlesque et parfois loufoque. Nous souhaitons ainsi nous inscrire dans une démarche à la fois sérieuse et populaire - dans le sens noble du terme -, décentralisée, où le rire accompagne l’émerveillement.
Avec :
Jonathan DELEGLISE
Mise en scène :
Céline HOINARD
Textes :
Jonathan DELEGLISE
Costumes :
Jonathan DELEGLISE
Photos :
Pauline ROSEN-CROS
Durée estimée à 1h15.
Spectacle tout public.
Création originale 2023
N'hésitez pas à nous demander notre dossier pédagogique !
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